Les petits minets

Petit Frimousse est arrivé chez nous un jour d’octobre de l’an 2000. Il venait d’on ne sait où, mais il est entré dans notre vie. Nous travaillions tous les deux et petit Frimousse était souvent seul et triste. En juillet de l’année suivante nous sommes venus habiter ici et Frimousse y a trouvé petit RouXy, chaton de pas plus de deux mois. Et ils ont passé leur vie entière dans ce hameau d’un petit village de Haute-Savoie. Ils ne l’ont quitté que bien peu de fois, surtout pour aller à Annecy chez la « docteure de Frimousse ». Si Frimousse nous a accompagnés deux fois en Lorraine, une fois dans le Var et une fois à Port Leucate, les deux ont passé une semaine de vacances avec nous à Bessans en octobre 2002. Très souvent Jump, le colley, passait quelques jours avec nous, et ils étaient très heureux ensemble.

Si Frimousse, avec son collier PetSafe, ne pouvait pas quitter la maison et le jardin, RouXy parcourait tous les jours son village et chaque soir c’était l’angoisse de ne pas le voir revenir. À l’âge de un an il a perdu une patte arrière dans un piège à mâchoires dans une grange à même pas cent mètres de chez nous. Il a failli mourir.

Nous avons trouvé Tigri dans un ravin à 700 mètres de la maison en octobre 2002. Comment était-il arrivé là ? On ne l’a jamais su bien sûr. Mais Tigri a vécu ses neuf années de vie avec nous, ici. Lui n’est jamais parti sauf pour des soins à Annecy pendant ses deux dernières années.

Des fleurs jaunes fleurissent dans le jardin en ce moment pour Frimousse, RouXy, Tigri et Jump. Quand on voit le petit village, que l’on pense à ces trois petits chats et à ce bon chien, on pense à la grande place qu’ils tiennent dans nos souvenirs.

 

 

 

 

Le facteur vient de…

Le facteur vient de me l’apporter. Alors, j’attaque la lecture !

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12/04/2018 17h00. Fini le livre !

Voici la conclusion de l’auteur :

« Ce que je souhaite, c’est que nous devenions un peu plus respectueux du monde animé qui nous entoure, qu’il s’agisse des animaux ou des végétaux. Cela ne signifie pas forcément renoncer à toute utilisation, mais accepter de limiter un peu notre confort, ainsi que notre consommation de biens biologiques. Quelle sera notre récompense? Des chevaux, des chèvres, des poules et des cochons plus guillerets; des cervidés, des martres ou des corvidés contents, qui se laissent observer, y compris, pour ces derniers, en train de crier leur nom… Et alors, notre système nerveux central sécrétera des hormones propres à répandre en nous un sentiment auquel nul ne saurait résister: le bonheur! »