Le 8 juillet 2008, mon Maître avait écrit ceci, sur le Blog de Frimousse : « Il y a tant de misère dans le monde qu’il pourrait paraître indécent de s’apitoyer sur le sort d’un chat qui tousse et fait des crises nerveuses plusieurs fois par jour. Pourtant, au contraire, les malheurs du chat nous rappellent que tant de gens dans le monde ont faim et n’ont rien pour nourrir leurs enfants, même pas de la pâtée ou des croquettes, tant de gens sont retenus prisonniers ou noyés dans leur solitude et n’ont même pas un chat à qui parler. «
Au matin du vendredi 21 septembre 2012, moi, Frimousse, j’ai écrit (texte complet plus bas) : « Dure journée, hier… Tigri ne buvait plus, ne faisait plus pipi, ne mangeait plus. Il acceptait seulement les caresses. Depuis trois jours, c’est soit l’inondation, soit plus de pipi du tout. Ils emmènent Tigri chez ma docteure cette après-midi. Mon Maître lui a donné de l’Ipakitine dans un petit peu de mousse de poulet. Il a mangé en ronronnant. Puis Tigri est allé boire, boire, boire, et encore boire. Ma Maîtresse a réussi à lui faire manger encore un peu de mousse de poulet, sur le doigt. On verra ce que ma docteure va dire. Je demanderai à mon Maître de mettre les nouvelles, vers 4 heures.
Y’a plus de Tigri…
Comme je l’écrivais il y a six ans à propos de la santé de Frimousse, il peut paraître indécent de faire autant de cas de la disparition d’un petit chat. Mais avec qui – je veux dire avec quel être humain – avons-nous passé la quasi-totalité de notre temps, presque pendant dix ans ? Sa Maîtresse appelait Tigri son « petit pot de colle » car il n’était jamais loin d’elle quand elle était ici. Deux ans après sa disparition, la place de Tigri était toujours vacante, partout dans la maison, et partout dans le jardin.
Le Maître de Frimousse
- « Dure journée, hier… Tigri ne buvait plus, ne faisait plus pipi, ne mangeait plus. Il acceptait seulement les caresses. Depuis trois jours, c’est soit l’inondation, soit plus de pipi du tout. Hier soir mes Maîtres ont failli contacter le vétérinaire de garde mais, puisqu’ils emmènent Tigri chez ma docteure cette après-midi, ils ont décidé d’attendre. Ce matin, mon Maître s’est levé de très bonne heure, s’attendant au pire. Il y avait trois pipis dans la litière mais, bien sûr, il n’avait aucun moyen de savoir si c’était trois pipis de Tigri ou deux de Tigri et un de moi. (Deux de moi et un de Tigri, c’était très improbable, trois de moi, impossible) Moi, Frimousse, je ne suis qu’un chat, et je n’ai pas encore trouvé le moyen de lui communiquer ce genre d’information… Mon Maître lui a donné de l’Ipakitine dans un petit peu de mousse de poulet. Il a mangé en ronronnant. Puis Tigri est allé boire, boire, boire, et encore boire. Tellement que quand il s’est arrêté de boire, il a rejeté un peu d’eau. Comme les bébés souvent après le biberon. Ensuite ma Maîtresse a réussi à lui faire manger encore un peu de mousse de poulet, sur le doigt. Et un peu plus tard il a fini sa mousse avec mon Maître. Le problème c’est qu’il a élu domicile dans le cellier, entre la litière et la machine à laver, dans le noir. Mon Maître l’a porté dehors, où il a bu dans sa plante préférée, puis observé quelques minutes Plume depuis sous le noisetier, avant de rentrer en trombe pour rejoindre son cellier. On verra ce que ma docteure va dire. Je demanderai à mon Maître de mettre les nouvelles, vers 4 heures, dans cet article, en dessous. Ils vont encore nous enfermer, moi, Frimousse, et RouXy, car ma Maîtresse veut accompagner mon Maître et Tigri chez ma docteure. Ça va être sportif… »
Y’a plus de Tigri…