On est passé près. Près de la catastrophe – ou du moins d’un accident grave, hier, en fin de matinée.
Quand il fait chaud, RouXy a l’habitude, et depuis des années et des années, d’aller dormir au sommet de la remise de ses Maîtres. Il monte par la grande échelle (vidéo « descente par l’échelle »). Avec ses trois pattes, il monte et descend avec une facilité étonnante. Enfin… il montait et descendait ! Car « RouXy a vieilli, » dit mon Maître, depuis quelques mois. Alors il surveille RouXy et essaye de l’empêcher de grimper à cette échelle. Hier, un instant d’inattention, et voilà RouXy déjà à mi-hauteur. Mon Maître accourt et assiste à la grimpée de la seconde moitié. Par trois fois RouXy manque de tomber. Heureusement, au lieu de monter jusqu’au sommet pour rejoindre son endroit de sieste, il s’arrête à cette espèce de plateforme que constitue le sommet du mur en béton. Pas d’issue, là, sauf l’échelle. D’un bras mon Maître a réussi à le mettre contre lui et le redescendre. Si RouXy était tombé, il se serait au moins massacré le moignon. Et qui sait, avec son moignon, serait-il tombé normalement, comme essayent de le faire tous les chats, qui se retrouvent sur leurs… quatre pattes.
Mon Maître a ramené mon copain RouXy chez nous, et il a passé le reste de la journée à dormir comme la veille, à tenir compagnie à ma Maîtresse, à ses Maîtres, jusqu’au soir.
Pendant que moi, Frimousse, sur mon petit rocher, sous le noisetier pourpre…