Hier mon Maître m’a lu, et commenté, une interview d’un syndicaliste français qui explique que beaucoup de patrons français voudraient faire travailler leurs salariés comme des Chinois, en les payant comme des Chinois. L’article est ici. Ce syndicaliste dit qu’au lieu de passer leur temps à pleurnicher sur les charges et sur les salaires qui seraient trop élevés, ces patrons devraient plutôt faire leur boulot. C’est-à-dire concevoir des produits et des services qui se vendent !
Moi, Frimousse, j’ai dit à mon Maître que si les Français travaillaient comme des Chinois et étaient payés comme des Chinois, ils auraient plus assez d’argent pour acheter nos croquettes, à nous les chats. Et pire ! Ils nous mangeraient, puisqu’en Chine certains mangent encore les chats !
Plus tard mon Maître m’a dit qu’un homme avait été sauvagement assassiné par des criminels prétendant agir au nom de Dieu. « Au nom de Dieu, jadis, on brûlait les hérétiques, les sorcières… » « Les chats aussi, » ai-je dit, moi Frimousse ! « Oui, les chats aussi, mon Frimousse : Et aujourd’hui, au nom de Dieu, certains tranchent des têtes. »
Vous comprenez mieux maintenant pourquoi mon Maître il est réticent quand certain(e)s parlent de Paradis des chats. Car pour lui, y’a ni Paradis, ni Enfer…
De la rosée au fond de mon jardin, ce matin. J’attends l’arrivée de mon copain RouXy.