Samedi, 26 mai, 4h15 du matin, Elouan, alias l’aîné des petits Maîtres de Jump, et Arthur, son meilleur partenaire de course, se lèvent. Nous étions chez Elouan la veille au soir et ils sont revenus avec nous (*) pour passer la nuit ici.
Quelques tartines de confiture et les voilà partis vers le sommet de la montagne! Il faisait encore nuit dehors. On pouvait voir de minuscules lumières se déplaçant dans la montagne. C’était le week-end de Maxi-course à Annecy. Elouan et Arthur auraient aimé participer à n’importe laquelle des deux plus longues courses : l’Ultra 116km D 7360m+ ou la Maxi 87km D 6000m+ mais des coureurs doivent avoir 18 ans et Elouan et Arthur ont seulement respectivement 16 et 15 ans … Donc ils ont décidé d’encourager des coureurs) particulièrement ceux d’entre eux qu’ils connaissaient. Et le champion, François d’Haene, bien sûr. Ils ont finalement rencontré François d’Haene qui, malgré le fait qu’il était en tête de la course, s’est arrêté pour et bavarder un instant avec Elouan et Arthur, tandis qu’un autre des nombreux spectateurs prenait la photographie. Elouan et Arthur ont passé la matinée à monter et descendre en courant le long du parcours de la course, encourageant les trailers en secouant une cloche. Ils sont finalement arrivés ici pour le déjeuner quelque temps après 12:30. Au milieu de l’après-midi ils sont rentrés chez eux sur leurs vélos 35km.
Eh bien, un jour que beaucoup de jeunes leurs âges ont passé sur leurs consoles de jeu vidéo …
François d’Haene s’entraîne actuellement la Western States Endurance Run (160 km) qu’il courra en juin.
(*) avec leurs VTT sur le porte-vélo
Sympa ces petits jeunes, c’est chouette
Une vie saine …
Et sympa aussi les champions qui prennent leur temps !
des passionnés pareils cela ne courent pas les rues, ils préfèrent les chemins. on peut aller sur la console un moment mais rien ne vaut le plein air et la montagne, elle est si belle, a pied, a cheval, ou en vélo.
ce sont de sacrés crack ces gamins. Bravo à Elouan et Arthur, c’est assez rare des gamins bien dans leur tête comme ça. et vive la montagne et le sport.
bisous
Je suis content pour eux.
C’est trop rapide pour moi. Moi je vais préférer l’actualité « triste » de mes rouquins. Comme il y avait la fête du vin à trois grammes (la fin est de moi) les rouquins sont restés enfermé la nuit puis la journée puis une nouvelle nuit, mais les deux sont restés ensemble, mais alors la rouquine est très en colère devant la blague. Mais la sécurité des petits est une priorité
À propos de vin… LE champion, François d’Haene, lis sa bio sur wikipedia. Tu n’imagines pas sa profession !
Il est… vigneron dans le Beaujolais !
oui , nous avons la chance d’avoir de merveilleux petits pour construire le monde de demain…..
J’en connais 4 autres qui au lieu de frimer dans les boites de nuit,à Paris, marchaient toute la nuit dans le morvan pour faire 100 kms en moins de 30 heure pour collecter de l’argent pour lutter contre la pauvreté dans le monde…….
Elle est belle cette jeunesse , belle dans son corps , belle dans sa tête …..
Nounou de Phiphi
Oui, j’ai lu sur ton blog. Super !
À quoi ça sert de se trémousser dans un night-club pendant des heures ? À se bouziller le système auditif. Alors que sur les routes du Morvan, pour une bonne cause !
euh …. au fait : si il y avait le lien vers le blog manger du maitre de Frimousse….. pas eu le temps de lire l’article de retour de cassis et je ne trouve plus le blog …….
Je l’ai mis dans notre page de liens, « les autres blogs »
Je le ferai.
En attendant :
Ils sont très courageux, ces petits jeunes ! Et prometteurs sans doute. Mais je préfère parcourir la montagne en marchant. Et sans critiquer, je ne vois pas à quoi ça sert de courir sur de telles distances ? Aller au bout de ses limites ?
Parcourir la montagne en marchant opposé à courir en montagne ?
Ayant « pratiqué » les deux, je dirais qu’il n’y a pas opposition.
Quand on marche on voit des myrtilles et on en cueille. En courant on voit des myrtilles mais on ne les cueille pas. C’est vrai.
Dans les montées, courir n’est qu’un petit peu plus rapide que marcher. Et encore ! Certains marcheurs montent très vite ! Dans les descentes si les articulations sollicitées dans les deux cas ne sont pas les mêmes, un point commun : ne pas tomber ou se faire une entorse !
Quant à la compétition, il est infiniment plus plaisant de faire une course en montagne que de tourner en rond sur les 400 mètres d’une piste d’athlétisme, non ?
À quoi ça sert ? À rien ! On pourrait d’ailleurs poser la même question à propos de toutes les activités humaines, en dehors des besoins de base : se nourrir et avoir un toit.
Chacun trouve son plaisir où il veut : faire du patchwork, de l’aquarelle, du violon, de la cuisine, des promenades à pied, à vélo, en auto, griller sur une plage…
Je ne demande pas à quoi ça sert de courir dans la montagne. Effectivement, chacun fait ce qu’il veut. Mais c’est de courir sur plus de 100 km, à la limite (et même au delà) de ses capacités physiques. Il y a sans doute une recherche à aller au bout de soi-même et c’est cela qui m’interroge.
e ne pense pas que « une recherche à aller au bout de soi-même » soit une formulation exacte. Car cela supposerait d’essayer pour voir jusqu’où on peut aller.
Je ne me suis jamais lancé dans une course que je n’étais pas certain de terminer. Même 100 km. Sauf conditions particulières comme chaleur excessive inattendue, maladie, par exemple.
En ce moment mon fils et mon petit-fils sont en train de courir la Cusy Hard (!). 12,6 km pour mon petit-fils, 22,8 pour son papa. Ils savent qu’ils termineront.
J’ai connu un site australien, hélas disparu, qui donnait ce conseil : ne jamais entreprendre quelque chose qu’on n’a pas de très bonnes chances de réaliser. Et il ne s’agit pas de course à pied ! Cela est vrai pour le patchwork, le chant dans une chorale, l’apprentissage de la poterie ou de la pâtisserie, l’apprentissage du crawl, etc.
…
Mon petit-fils a gagné en cadet ce matin ! Premier podium.
comme vous le dites si bien un jour qu’ils n’auront pas passé sur leurs consoles et un beau jour de vie avec les autres
Parfaitement.
Ils ne passent pas beaucoup, voire pas du tout, de temps sur leurs consoles. Et comme dans le cas d’Elouan sport et école sont mélangés, alors… Pour Arthur ça sera l’an prochain. Il veut faire « accompagnateur moyenne montagne ».
Je suis pas trop sport mais des jeunes qui participent à un sport qui les passionnent, c’est bien.
J’ai lu que trouver des myrtilles dans la montagne en marchant, quelle délice de pouvoir les manger.
C’est pas pareil en courant, ça va vite.
Ch amitiés.
Il n’est jamais interdit de s’arrêter et de ramasser les myrtilles ! À vélo, par contre… En route….
Manger les myrtilles fraîchement cueillies est à éviter. Il vaut mieux les laver. Les renards peuvent avoir uriné dessus et cela peut transmettre des maladies.
« La contamination la plus fréquente est le contact direct avec les animaux domestiques, celle avec les animaux sauvages étant principalement due à la consommation de fruits sauvages ramassés au sol ou à faible hauteur (fraises des bois, myrtilles, framboises, mûres) et qui ont été contaminés, non par l’urine, mais par des excréments de ces carnivores »
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chinococcose