Il était beau, notre Frimousse, n’est-ce pas ? Même le dernier jour. La dernière heure, devrais-je écrire.
Il était calme, résigné devant l’inéluctable. Comme nous aurions aimé le garder avec nous ! Mais ce n’était plus le minet plein de vie, courant dans son jardin, grimpant dans son tilleul, accourant à toute vitesse pour manger ses gambas. Il a encore eu droit à beaucoup de caresses. Mais le garder ainsi cela aurait été de l’égoïsme de notre part.
Il s’est laissé poser tranquillement dans la caisse de transport.
Il savait, Frimousse.
Dur souvenir que le tout dernier des moments
C’était notre gentil Frimousse…
chut !! ca fait trop mal
Juste une petite caresse avec l’oeil…
C’est tellement triste lorsqu’ils nous quittent …
Frimousse était si gentil …
On le pensait éternel …
Éternel, peut-être pas, mais comme deux mois auparavant il était en pleine forme, qu’il n’était pas du tout « vieux », il aurait pu vivre encore des années !
Mes larmes pour toi Frimousse!
Pas de larmes. Il n’a pas été écrasé par une voiture, il n’a pas souffert, alors ! C’est nous qu’il fait souffrir. Bien involontairement…
Oui … il savait
Sinon il ne se serait jamais laissé attraper !
Frimousse savait qu’il ne gambaderait plus dans son jardin et ne grimperait plus dans son arbre préféré. Quel triste anniversaire ! Piou-Piou aussi est mort un mois d’avril. Mais je ne veux plus y penser, je veux oublier, ça fait trop mal.
Oublier ? C’est possible ?
Non, ce n’est pas possible mais je préfère ne pas trop en parler, ne pas regarder les photos prises de lui, parce que cela me rend trop triste.
Oublier n’est pas un acte volontaire. Le souvenir est dans notre esprit. Et tant que cet « esprit » fonctionnera, il n’y aura pas d’oubli. Seulement, un certain nombres d’heures chaque jour, par petits « morceaux », des choses urgentes à traiter, qui masque le souvenir pour le temps nécessaire à cela.
Il savait…….
Ils savent ! TOUT ! leur 6 ème sens ………..
et oui il était si beau ……..
La Maîtresse de Frimousse est en Sicile, en ce moment. Dans une petite île elle a rencontré un chat roux, vrai sosie de RouXy. Avec une patte coupée ! Mais la patte arrière droite – RouXy c’était la patte arrière gauche.
Oui hélas je ne le sais que trop quand vient le dernier voyage et ils sont silencieux plus de cris quand on les portais pour les vaccins… nous souffrons toujours de devoir le faire, triste vie
Frimousse défendait toujours courageusement sa peau. Mais cette fois-là, résigné.
C’est très dur de ne plus avoir son pti copinou, Frimousse savait quand il a été dans sa caisse de transport, ma Shirley le savait aussi. Cela ne s’explique pas mais leur attitude n’est pas comme avant.
On pense souvent à eux. Douces pensées, oui Frimousse tu es un beau chat et si gentil.
Toutes mes ch’amities.
C’est gentil.