Film : « Free to Run »

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Le Suisse Noël Tamini (dossard 237) a fondé en 1972 la revue Spiridon, qui a contribué à « libérer » la course de fond.

Ma Maîtresse est partie courir sur le bord du Lac. Elle ne peut pas encore courir dans la montagne, ses chevilles n’étant pas encore tout à fait guéries. Et mon pauvre Maître cela fait dix ans qu’il ne peut plus courir… Mais s’il peut donner envie aux autres de courir à sa place ? Un film à voir.

Free to Run. Documentaire franco-belgo-suisse de Pierre Morath. (1h4o).

Il fut un temps où le « running» était un sport de marginaux. De quoi tirer une galerie de portraits hauts en couleur et un documentaire plein de bonus.

Et si l’aphorisme prêté à Jean Gabin «Pour faire un bon film, il faut trois choses : d’abord une bonne histoire, puis une bonne histoire, et enfin une bonne histoire» s’appliquait aussi aux documentaires?

Réalisateur suisse fêru de sport, Pierre Morath nous raconte celle, passionnante, de la course à pied longue distance et entremêle avec virtuosité au moins trois destins dignes d’un biopic hollywoodien : celui de la pionnière Kathrine Switzer, de Steve Prefontaine, athlète incandescent et rebelle, et de Fred Lebow, mythique organisateur du marathon de New York.

Avant que la consommation de masse ne le rattrape, le « running ›› était un sport de marginaux, quasiment réservé aux hommes. Dans les années 1960, il devient un combat pour les femmes : frisson garanti lorsque Joan Benoit, sous les hourras de la foule, s’engouffre dans le stade, à Los Angeles, lors du tout premier marathon olympique féminin de 1984.

Le film génère une telle énergie et prône si ardemment le progrès social qu’on en oublie ses faiblesses formelles (les témoignages face caméra, par exemple). But réconfortant du cinéaste : prouver que même un coureur un peu disgracieux peut faire rêver…

Nicolas Didier Télérama

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À propos Frimousse

Moi, Frimousse, je cherchais une maison. J'avais essayé, sans succès, chez les voisins, alors je suis entré chez mes Maîtres et depuis je partage leur vie. Toujours en grande forme, dans le froid de l'hiver ou près du feu, à l'ombre des framboisiers en été… Mon comportement étrange, ma santé, leur a fait souci. Ils ont eu peur que ce soit grave. Ils espèrent que je partagerai encore de nombreuses années avec eux.

12 réflexions au sujet de « Film : « Free to Run » »

  1. Danielle et =^.^=

    « Spiridon » en lisant ce mot je repense à un copain « coureur à pied », qui avait terminé et gagné la course du collège … sans chaussures !
    Ah Frimousse, ta Maîtresse court … tu nous donneras des nouvelles
    Merci pour le partage, câlins aux minets et douce soirée à tous =^.^=

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        1. Joke

          Si ça suffisait d’agiter le sac de croquettes ! Mais RouXy il est sourd, dans ce cas. Seule solution savoir où il est.

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  2. The Swiss Cats

    Notre domestiquée n’aime pas courir, ou plutôt, ce sont tes genoux qui n’aiment pas. On ne connaît pas du tout ce film, mais on se réjouit de découvrir ! Merci pour le partage ! Ronrons

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    1. Frimousse

      « Ah les genoux, » dit mon Maître ! « Mais monter du bois, faire le jardin, c’est pire ! Votre Maîtresse connaît elle Noël Tamini ? Un grand petit homme, qui maintenant aide à la promotion des femmes en Roumanie l’été et en Éthiopie l’hiver.  »
      Miaou !

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