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Le facteur vient de…

Le facteur vient de me l’apporter. Alors, j’attaque la lecture !

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12/04/2018 17h00. Fini le livre !

Voici la conclusion de l’auteur :

« Ce que je souhaite, c’est que nous devenions un peu plus respectueux du monde animé qui nous entoure, qu’il s’agisse des animaux ou des végétaux. Cela ne signifie pas forcément renoncer à toute utilisation, mais accepter de limiter un peu notre confort, ainsi que notre consommation de biens biologiques. Quelle sera notre récompense? Des chevaux, des chèvres, des poules et des cochons plus guillerets; des cervidés, des martres ou des corvidés contents, qui se laissent observer, y compris, pour ces derniers, en train de crier leur nom… Et alors, notre système nerveux central sécrétera des hormones propres à répandre en nous un sentiment auquel nul ne saurait résister: le bonheur! »

 

 

Manger Frimousse ?

 

Mercredi 28 février 20.55 France 5

Faut-il arrêter de manger les animaux?

Documentaire de Benoît Bringer (France, 2018) I 65 mn. inédit.

Il y a un peu plus de deux ans, alors que se multipliaient les révélations sur l’élevage et l’abattage des animaux, Benoît Bringer devenait père. «Cela m’a amené à considérer de plus près les choix que nous faisons pour nous nourrir. Comme si soudain, pour lui, j’avais une obligation de savoir», explique le journaliste en incipit. Pendant six mois, il a rencontré, en Europe et aux Etats-Unis, des spécialistes de l’alimentation et des éleveurs pour constater la réalité de l’élevage industriel et comparer ses pratiques souvent inhumaines à celles, plus éthiques, d’éleveurs qui ont choisi de les refuser.

Le titre et la démarche du film font penser au livre de Jonathan Safran Foer Faut-il manger les animaux?, paru en 2009. Si Benoît Bringer n’y fait pas référence, il semble pourtant s’en inspirer, jusqu’à inclure une séquence similaire d’infiltration de nuit dans un hangar de volailles. Insupportable souffrance animale, impact écologique désastreux de cette industrie qui rejette entre 14,5 et 18 % des gaz à effet de serre émis par l’homme, enjeux sanitaires d’une chair gorgée d’antibiotiques… ce film grand public, sans images chocs, n’est pas une enquête sur les dessous de l’industrie, ses lobbies ou une dénonciation de l’inaction des autorités, mais une démonstration implacable qu’il est plus que temps de changer. Alarmant mais jamais moralisateur, il plaide pour une réduction de la consommation d’animaux, et appelle le citoyen à prendre conscience de son pouvoir de consommateur. Benoît Bringer n’a pas la prétention de proposer des solutions miracles, mais tourne sa caméra optimiste vers des alternatives plus respectueuses de l’animal, de la nature et de l’homme. Il ne s’agit pas du premier film sur la question, mais il amènera en douceur chacun à se poser les bonnes questions.

Marie-Hélène Soenen

Suivi d’un débat animé par Marina Carrère d’Encausse.

LIRE la suite dans Télérama du 24 février au 2 mars, page 73.